* Un écho dans la nuit
Dialogue.

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Un soir, je suis venue,
Là, poèmes au coeur.

Tu m'as dit : - "je t'aie lu
A l'ombre de ma peine".
Murmure à mon oreille
Quelques mots retenus

Tu m'as dit :

- " Tu es l'ange
De mes nuits, noires,
J'entends ta voix
Et les anges, la nuit,
Presque, on les voit ".

Je n'ai rien dit
Juste enfilée
Ma robe de douceur
Celle de mon coeur
Et je t'ai écris.
Effleurement de pages
Des mots à mon image
Je t'ai dit :
Ecoute, et attends,
Juste l'espace d'un instant
Je viens.
Tu ne me verras pas
Invisible je suis
Pourtant je serai là,
Près de toi, assise.
Je fermerai tes yeux
Du sommeil attendu
Poserai sur ton front
Un baiser plein d'étoiles
Pour que la nuit t'éclaire
Des rêves les plus beaux
Et s'il le faut
De mes blanches plumes
J'essuierai chaque larmes
Aux ruisseaux de tes joues
Oui, je suis invisible,
Aériennes pensées.
Je poserai ma main
Aux colères des tiennes
J'y soufflerai le vent
Pour que lumière revienne
Tu me dis :
- "Ne crains rien ni personne,
Reste toi, âme et pensées à nues".
Regarde,
Pour te voir,
Ce soir je suis venue
Chasser les anges noirs
De tes brumes inconnues
C'est mon âme
Qui parle, moi l'invisible,
Et mon coeur est à nu.
Que faire de plus ?
Ta voix aussi
Je l'ai entendu
Mais le sais tu !
Les anges sont fragiles
Bien souvent on les tue
De leur âme docile
On souille la vertu.
D'une plume blanche
Et au bout de ton nez
Je dépose avalanche
De tendresse donnée
Je m'en vais !
Promis,
Si tu veux, je reviendrai.
Je serai ta lumière
Tu seras mon secret.


ARWEN.

11/6/2012



Citation :
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- " Il n'y a aucune connaissance de la terre qui ne commence

par l'imagination. Lorsqu'elle disparaît, lorsque se brise la création

par l'imaginaire, la curiosité s'évanouit avec elle et le savoir s'épuise."

Francesco Alberoni.