Compagnon d'infortune, nous étions deux
Face à leur désamour, face à tous ceux
Qui ne comprenaient notre douce entente
Qui ne savaient juger avec intelligence
Pourtant, les remous et orages étaient présents
Que nous comprenions, tant nous comprenant
Devait-on nous perpétuer avec cette solitude
Qui faisait notre vie, presque par habitude
Lequel est, le premier, tombé
Qui a lâché la main de l'autre
Lequel, le premier, en a eu assez
De ce face à face qui était le nôtre
Temps sans connivence échangée
Chacun luttant seul de son côté
Alors qu'il fallait notre amour, resserrer
En pensant à ces deux vies données
C'est moi qui suis tombée le plus bas
Qui ai le plus de mal à me relever de cela
Put-être ta tendresse me fera revenir
De ce lieu d'un enfer sans avenir
A nouveau, l'amour attirant l'amour
Tu m'apporteras ta sûre et tendre présence
Afin que nous retrouvions pour toujours
Ces sentiments dont nous avions conscience
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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné