ARWEN. VOUS DIRE.
Thèmes.
Le virtuel et ses liens.
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Je viens vers vous ce matin, afin d’exprimer ici un profond chagrin,
suite à un message privé reçu hier soir ainsi qu’une discussion aussi
avec un ami poète de ce site.
Je crains de ne pouvoir exprimer en rimes mes Ă©motions et mon
ressenti et vous en demande pardon.
Cette envolée poétique est un mélange de mon cœur qui bat très
fort, trop fort. Rien de sentimental, mais des doutes concernant
le virtuel furent l'objet de mes contacts d'hier.
Perdus dans les méandres de celui-ci, les émotions, les sentiments,
les amitiés ou bien les amours passion, plus rien n’a de sens
et prĂŞte Ă confusion.
La lassitude me gagne, et je ne trouve aucune définition,
aucun mot pour traduire vraiment ce que je ressens.
Je suis profondément peinée de cette situation.
La poĂ©sie est mon âme, des mots que j’écris, lĂ , que je dĂ©pose Ă
vous, Ă vos regards, lĂ -bas perdus quelques part.
Vous qui ĂŞtes loin, si loin, trop loin Ă mon sens.
Des liens se créent, des liens forts quelquefois, sans doute par
affinité d’écritures ou de certaines sensibilités.
Je crois qu’il n’y a pas de hasard et que
nos yeux portent regards, souvent, sur des poésies, des mots,
des douleurs dans lesquelles notre cœur et notre pensée
se retrouvent.
En ce qui me concerne, mais ça, c’est « ma vérité »,
je ne reprend jamais ce que j’ai donné.
Si problème est posé, je pardonne, tout sans l’ombre d’un
regret. C’est en ce sens que j’ai toujours avancé cherchant
avant tout la sérénité, et surtout beaucoup d’amour,
d’amitié à partager.
Je pense souvent Ă vous, et je me dis :
« - Comment est celui-ci, comment est celle-ci ? ».
Quels sont leurs chagrins, vont-ils bien ?
Le virtuel se tait ! Il ne répond rien, il ne dit rien.
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Il tue l’humain ! Alors ! amis, ennemis, on ne sait rien.
Ce vide immense, juste un « lien » !
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Quel est ce lien ?
Juste vous dire encore !
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Si j’avais un rêve à réaliser, j’irai là -bas, loin,
en Bretagne, où bien de mes ancêtres sont nés.
Je construirai un grand cercle de pierres dans lequel vous seriez
invités à entrer.
Là , j’y déposerai toute la poésie de la terre, vos âmes, vos pensées,
votre lumière.
Tous, je vous accueillerai, et enfin, je dis bien, enfin, je vous verrai.
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Je prendrai vos mains, vos yeux je regarderai, et enfin je serai bien.
Amis vraiment vous seriez et ça, dans mon cœur à jamais.
Autour de ce cercle, j’allumerai le feu, pour réchauffer toux ceux que
l’hiver à gagner.
Et sur chaque pierre que j’aurai érigé, un à un, vos noms,
je graverai.
Tous différents, mais tous je vous aimerai.
C’est avec cette image que je vais vous quitter.
Car elle est en mon cœur, gravée à jamais.
(Ceci sera ma poésie d'aujourd'hui.)
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Arwen.
-" Je ne cherche en aimant que le seul bien d'aimer."
(Pierre Corneille).