La Guerrière.
Celtic Woman . La Voix des Femmes.
Si j’ai posé « Douceur »
Sur des mots bien cachés
D’une armure de guerre
Je me suis habillée
Il y a bien longtemps
Oui, bien longtemps déjÃ
Foulant la terre
Dans l’acide trempée
Avançait la guerrière
A la main une épée
Un à un j’ai tranché
Là , posés sur la pierre
Dans l’âcre du passé
Les souvenirs d’hiver
Vengeances apprivoisées
Et regards étincelles
Quand je baisse les yeux
C’est que forces m’appellent
A la lame souvent
Mes doigts se sont coupés
Mais j’avais l’âme fière
Et l’honneur à sauver
Et c’est aux pas de guerre
Que mes bottent marchaient
Soulevant des poussières
Données en coup de pieds
De combats en colères
Forces multipliées
Les esprits de la terre
En révoltes ont grondé
Dans mes mains les éclairs
Que des foudres posaient
En éclats de lumière
A mon cœur qui battait
J’arpentai des chemins
En forêt retranchée
Mais surveillant de loin
L’ennemi bien caché
Mes brumes sont victoires
Territoires occupés
Et ma vision du noir
Est au blanc mélangée
L’arbre de la forêt
Où je me suis couchée
A gravé des secrets
Au fer rouge marqué
Distribuant mon sang
En batailles rangées
J’ai vaincu les démons
Retrouvant « dignité »
Seigneur !!
De Noblesse adoubée
Que ce mot à mon cœur
A vos grâces soit loué
Dignité !!
Tatoué sur mon front
Comme une perle rare
J’ai combattu au front
Mais j’ai hurlé « victoire »
J’ai l’allure fière
Et j’en suis étourdie
Rebelle mais entière
J’en appelle à la vie
Le coupable est Sali
Et couché sur la terre
Mais moi je suis en vie
Et c’est lui que j’enterre
Oui, j’ai longtemps marché
Dans les champs de l’hiver
Aux chemins empruntés
Je dormais sur les pierres
Mouvances d’errances
Les pieds nus j’avançais
Les herbes s’agrippant
A la haine installée
La nature m’a sevrée
De l’orgueil satanique
Qui inspirait mes plaies
Me liant au mystique
C’est moi qui ai les clefs
Maintenant de mon âme
Et la guerrière renait
Dans le corps d’une femme.
Arwen
Le : 30/06/2012