La promenade,la paix et le rêve.
Me promenant un soir d'automne, au vent violent,
J'avais en tête ce qui faisait mon tourment.
La bête hurlante que j'étais criait contre le malheur,
Mais avec moi, tout près, il y avait l'Ami Boxeur*.
Merveilleux être vivant que cet animal plein de tendresse,
Il est de tous les instants, le plus fidèle dans ma tristesse.
Quattre pattes, un museau tout frais, un air tout frétillant,
Chaque fois que je suis mal, il se retourne et m'entend.
C'est par lui que me vient toute cette paix immense,
Cette réflexion,cette envie de combattre dans cette existence,
Non, rien ne s'invente, il est là , avec moi, au clair obscur,
Et tout ce qui arrive après ne peut être que de bon augure.
Je le regarde et l'observe quand il dort: il rêve,
Son nez frétille, ses pattes tremblotent; de petits cris,
Alors, tout doucement, sans faire de bruit, j'imagine son rêve.
Alors tranquillement, tout en douceur, je vis sa vie…
* "son ami le chien"
Roger (1997)
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