J’aurai tant voulu te dire
Reste encore un peu
Vois-tu le ciel pâlir
La tristesse du temps
Et ta valise qui chavire
Sous les larmes du printemps
J’aurai tant voulu te prendre
Dans mes bras longtemps
Caresser ton visage
Sentir ta peau
Bannir tant de passage
Et l’absence qui t’attend
J’aurai voulu te murmurer
La musique d’un poème
Quelques mots fissurés
Par ces aires qui t’emmènent
Encore loin et toujours
Le voyage ne finit pas
J’aurais tant voulu un jour
T’épargner les mauvais pas
Te voir enfin sentir
Le parfum des marguerites
La brise du matin
Mon cœur qui palpite
Cette main qui tremble
Le sang qui crépite
J’aurai tant voulu ce jour
T’épargner l’au-delÃ
Me battre avec la mort
Te garder de ce coté lÃ
Courir dans tout les temps
Franchir les univers
Te chercher te ramener
ne plus me sentir amère
J’aurais pu tisser enfin
Dans nos âmes esseulées
Tant de rêves égarés
J’aurais pu franchir ton cœur
Y rester à jamais .
Sihem
13 06 2012
----------------
Il n y a d'autre monde que le monde spirituel. Ce que nous appelons le monde sensible est le mal dans le monde spirituel et c que nous appelons mal n'est que la nécessité de notre éternelle évolution .