J'aime la nature et le murmure des ruisseaux
L'odeur des romarins, du thym, de la lavande
J'aime l'immense chêne et j'aime l'arbrisseau
J'aime aussi observer l'ovin à sa provende
Ce plaisir véritable est de grâce le mien
Je ne m'en priverai en tout pour rien au monde
Provençaux en ces terres, des locaux bohémiens
Et qui jamais n'iront loin des fruits de l'osmonde
J'aime la vie des champs mais j'aime aussi la ville
Contraire est deux endroits qu'on ne peut comparer
L'odeur en est moins pure et devient plus civile
Sans penser des campagnes des moins civilisées
J'aime car de ma chambre, j'entends l'accordéon
Un récital de joie qui se joue dans un bar
Au concours du tue-tête, aux seuils des odéons
Encor chantent les rires résonnant au boulevard
Heureux sous ma fenêtre, entrevoir les touristes
J'aime entendre leurs pas, paisible est l'escadron
Ça peut paraître bête et même mieux, simpliste
Mais moi j'aime tout ça, la terre et le goudron.
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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.