Se fracasse la nuit
L'absolue réalité
Celle qui tue
Celle qui crie
Celle que je fuis
Au présent sublimé
Des mots que l'on détruits
En puissance donné
Peu importe mon âme
Ou même qui je suis
Je ne suis qu'une femme
Noyée dans l'infini
J'ai posé en mon coeur
Sur l'enfance sacrée
Des émotions lueurs
Aujourd'hui suppliciées
Levant les yeux au ciel
J'inscrivais à jamais
La force du Sacré
Souffrances et douleurs
A force d'espérer
Plus besoin d'entendre
Pas besoin d'écouter
Je vois la terre se fendre
Un peu plus sous mes pieds
J'ai crié le "sublime"
J'ai voulu la" pureté"
Je me suis réfugiée
En un mot "éternité"
Mon sang qui se fige
A force de chercher
Dans une main la nuit
L'autre l'amour donné
A genoux, toujours,
Dans les larmes
Et les coups portés
Aux supplices enchaînée
Errant, âme en guenilles
J'accrochais chaque jour
En beauté recherchée
C'est vrai, je ne suis rien,
Rien ...
A peine une pensée
Vide de sens à donner
Vertiges assassinés
Je ne mérite rien
En silences posés
Mes yeux ne voient plus rien
Dans cette obscurité
Toujours à nue
Pieds usés
Corps perdu
En froideur tenu
Que l'horizon m'enterre
Ma volonté s'est tue
De mon âme en prière
Déchirant l'inconnu
J'ai préféré la pierre
Mon nom gravé dessus

Je n'existe plus ....
D'ailleurs ....

Ai-je vraiment existé ?


Arwen
13/07/2012
10 H.

tu existes dans ta poésie, c'est évident! tu es l'une des rares à me donner autant d'émotions dans tes petits vers libres comme le vent...

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un poéme de toute beauté, très profond, j'adore.

Amitié

belle envolée poétique qui laisse rêveur lelecteur
merci poètesse

Profondeur des mots, dans lesquels tu existes, beaucoup d'émotion en ta plume.

Je t'embrasse

Amitiés Franie

Des émotions fortes en te lisant, Arwen...

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" Il y a des volcans dont l'embouchure est à la mesure exacte de l'antique déchirure..." (Aimé Césaire)

Tu arrive à créer un univers qui nous bouleverse et pour cela je te remercie.
HONORE

"Que l'horizon m'enterre
Ma volonté s'est tue
De mon âme en prière
Déchirant l'inconnu
J'ai préféré la pierre
Mon nom gravé dessus"

j'adore, merci Arwen

Bonjour Arwen,

Voici ce que j' appellerais..... un poème en forme de message de détresse...... qui suis-je ? où vais-je ?
et bien tu es une amoureuse des beaux textes, bien construits, bien amenés, des textes qui m' émerveillent à chaque fois, ce que j' ai déjà dû te dire, mais que je te répéterais encore, aussi longtemps que tu écriras ainsi.

Les questionnements que tu soulèves dans ton poème, moi comme tant d' autres, nous y avons été confrontés, mais..... sincèrement Arwen, même si la vie ne correspond pas toujours à ce qu' on attend d' elle..... ne mérite-t-elle pas d' être vécu..... ne serait-ce que pouvoir se délecter de poésie ?

Amitiés.

Jean-Claude

J'ai crié le "sublime"
J'ai voulu la" pureté"
Je me suis réfugiée
En un mot "éternité"

Ces vers je les connais que trop bien ..
Et le goût du néant est attirant pour les âmes perdues à la recherche de l'infini inaccessible .

Mes tendres amitiés ,
Bien à toi ,
Emy.

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J'ai toujours été passionné par le mariage de l'ordre et du désordre, que ce soit l'un qui produise ou perturbe l'autre, ou l'autre qui produise ou perturbe l'un.

François Morellet

bonjour arwen, un poème magnifique qui m'interpelle, nous sommes tous confrontés (je crois) à l'infini à un moment de nos vies, vivre c'est aussi choisir d'abandonner l'absolu et de s'aimer sans cette dimension, dans la simpliité s'une rencontre, de l'autre qui au fond quelque part est notre égal, quel qu'il soit,(?) ta poésie exprime si bien ces sentiments qu'elle est unique et je dirais preque sacrée, cette profondeur , beaucoup rêveraient de l'atteindre et de ciseler les mots comme tu le fais, ton poème m'a vraiment interpellé avec émotion et on ne peut que l'admirer , je le relirais maintes fois,

amitiés

yann

Cette façon d'écrire est tout un art que peu possèdent,

Je crois que beaucoup souhaiteraient pouvoir vivre et faire vivre le lecteur qui lit

Tu y parvient tout à fait!

Merci de tout coeur pour vos commentaires précieux.


Je vous souhaite à tous de trouver la lumière


De sortir de Néant si vous y êtes entrés.


L'Amour guide parfois sur des chemins plus grands


Au delà de tout, traverse les Océans,


Construit un arc en ciel aux couleurs de la vie.


Bonne soirée et Merci.


Tendresse à vous.


Arwen.

ai-je vraiment existé ?

Voilà une question, qui termine ce poème... sur un questionnement, sur un doute...
une certitude cependant... ta plume est magnifique..

J'ai adoré.. Arwen, Merci...Isabelle

Bonjour Arwen24

" Néant " as-tu écrit ... Néanmoins ton poème est très beau et à sa lecture je l'ai beaucoup apprécié.

Amitiés

Christian

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Au fond de ton "néant"on puise une lumière et une intensité sublime d'émotions!

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MON BLOG:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

Bonjour Arwen !

Nous sommes tous, à un moment ou un autre confrontés au "Néant".
Ce qu'il faut c'est ne pas se laisser aspirer totalement, et réussir à s'en éloigner.
Je pense que tu parviens ben à faire cela, t'en approcher, mais avoir la force de t'en éloigner, juste à temps.
J'espère qu'il en sera toujours ainsi.

Magnifique poème qui m'a "asprirée", comme tous tes poèmes qui provoquent de si fortes et belles émotions.

Encore Merci Arwen pour tout ce que tu nous apportes.

Je t'embrasse.
Napola