Néant.
Se fracasse la nuit
L'absolue réalité
Celle qui tue
Celle qui crie
Celle que je fuis
Au présent sublimé
Des mots que l'on détruits
En puissance donné
Peu importe mon âme
Ou même qui je suis
Je ne suis qu'une femme
Noyée dans l'infini
J'ai posé en mon coeur
Sur l'enfance sacrée
Des émotions lueurs
Aujourd'hui suppliciées
Levant les yeux au ciel
J'inscrivais à jamais
La force du Sacré
Souffrances et douleurs
A force d'espérer
Plus besoin d'entendre
Pas besoin d'écouter
Je vois la terre se fendre
Un peu plus sous mes pieds
J'ai crié le "sublime"
J'ai voulu la" pureté"
Je me suis réfugiée
En un mot "éternité"
Mon sang qui se fige
A force de chercher
Dans une main la nuit
L'autre l'amour donné
A genoux, toujours,
Dans les larmes
Et les coups portés
Aux supplices enchaînée
Errant, âme en guenilles
J'accrochais chaque jour
En beauté recherchée
C'est vrai, je ne suis rien,
Rien ...
A peine une pensée
Vide de sens à donner
Vertiges assassinés
Je ne mérite rien
En silences posés
Mes yeux ne voient plus rien
Dans cette obscurité
Toujours à nue
Pieds usés
Corps perdu
En froideur tenu
Que l'horizon m'enterre
Ma volonté s'est tue
De mon âme en prière
Déchirant l'inconnu
J'ai préféré la pierre
Mon nom gravé dessus
Je n'existe plus ....
D'ailleurs ....
Ai-je vraiment existé ?
Arwen
13/07/2012
10 H.