La rose sanglote sur le sable.
A l’aube, quand rosée la pare
Ses pétales brillent inséparables.
Cœur fragile qui m’accapare.
Sur la plage, le vent la déposé
Belle de sa parure de velours..
Elle appelle son écrin effacé
Car d’amour elle est toujours.
Posée sur un albâtre blanc
Ou parure du marbre noir.
Elle déverse son présent
De scandale sur un ivoire.
Fruit de l’amant empressé
Parfois don d’une rupture.
Elle charme de son parfait
Délié d’éclat entrelacé pur.
J’aimerai toujours l’adorable.
Car à la tige ou dardent dents.
J’ai laissé mon sang misérable
Dans la poussière des amants.
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