Sous mes bottes.
« La force de l'amour paraît dans la souffrance. »
Pierre Corneille
Extrait de : La galerie du palais
A. Bashung- " La nuit je mens".
Une chanson que j'écoute beaucoup, depuis longtemps.
- " J'ai dans les bottes des montagnes de questions". A. Bashung.
A mon esprit fantôme
A mon âme agressée
Beauté s'emprisonne
Est déjà crucifiée
Noir de regards
En destin fusillé
Se pose l'ange noir
En folies de pensées
Arrache à la nuit
Des fureurs sans pitié
Quand un "Rien" s'inscrit
Au néant arraché
Traîne de sang
Déjà auréolée
Le linceul s'étend
En un sort acharné
Condamner d'exister
Au tombeau de l'infâme
Où le coeur s'est tranché
En glissant sur lame
La rivière crache
Et s'abreuve au lit
Où le noir s'attache
En visions d'insomnies
Le ciel est cimetière
Fumées en Paradis
Quand la terre est enfer
L'apocalypse suit
Mes bottes sont trouées
Et s'essoufflent aux pas
Que l'hiver a gelé
Aux ténèbres pavées
Reste de moi
Une âme sans pensée
Torture d'un état
En un RIEN imposé
Une fosse profonde
L'ange noir a creusé
Anéantir "l'immonde" (moi)
C'est presque ressusciter
Errance dans les ombres
Au néant habité
Le céleste succombe
Au fer rouge brûlé
" Rien" est encore trop
C'est inscrit sur la pierre
Obéissant au mot
Que le fatal enterre.
Cris sans mesure
Mesure du Rien
Le désespoir s'assure
Distillant son venin.
Arwen
24/07/2012
17 H.
- " La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine".