Posé sur son épaule l’air du soir batifole,
Un chant parfumé du silence évaporé
D’un calice de temps jeté hors de sa fiole,
Cristal l’amour suspendu d’un fil doré.
A son cou les perles mouillées de son corps,
Collent mes lèvres éprises ce soir encore.
Le cyprès recouvre ses yeux de son ombre
Distillant des entrechats de lumière sombre.
Le vent marin achemine cette douceur
Venu des rives calmes baignées de noirceur.
Pierrot allumé de mille festins lunaires
Je glisse sous sa robe des roses mammaires.
L’onde crépusculaire apaise mes larmes.
Je repose à l’infini, riche, sans arme.
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