Plume de satin Inscrit le: 7/6/2006 De: |
Et j’ai souri…
Ô ! Divine auréole et somptueux visage Dieu ou déesse, J’aimerais qu’à ma vue ton charmant paysage Jamais ne cesse.
Est-il douceur plus noble et candeur plus subtile Que ton regard ? Tout le reste parait dérisoire et futile A ton égard.
Le bonheur est un leurre et pourtant, tes menottes En me touchant, Me laissent ressentir sa mélodie, ses notes Et son doux chant.
La tendre plénitude émanant de l’enfant Me rend fragile Et maladroit, pareil à un gros éléphant Aux pieds d’argile.
Cet émerveillement dont l’adulte se moque Demeure encore, En côtoyant l’enfant, les parures en toc Deviennent d’or.
« La vie ! La vie ! La vie » Tel est le cri qu’il pousse Sans le savoir, Tu es l’aube, bourgeon, tu es la jeune pousse, Je suis le soir.
Ô ! Que seraient mes jours sans l’enfant qui scintille Qui pleure et rit, Ce matin j’étais triste et puis j’ai vu ma fille : Et j’ai souri…
A ma fille, Margot...
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