CRUELLE JALOUSIE
Tu m'avais enlacée d'une étreinte fatale,
En ce jour où je crus que l'amour était là  .
Et tu n'étais pourtant qu'une infâme cavale
M'ôtant ma liberté que ton vil rapt scella.
Et lorsque j'approchai, offerte et si confiante,
Coeur aimant et fleuri, ce fut plaisir indigne
Que de flétrir l'espoir, de piétiner l'amante
Que par ta pestilentielle loi tu désignes.
Ta hargne n'eut de cesse, égoïsme cruel,
Maniant le soupçon telle une arme létale,
Epiant, proscrivant même geste usuel,
Détruisant tout repli de ma pauvre âme étale.
Quand achevée d'insoutenables exigences,
D'une imminente mort je touchai la folie,
Ne sachant plus souffrir de ta vaine démence,
Tu changeas de cible, cruelle jalousie !
N.G.
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