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Quand ma lyre se fait rêve-délire,
Je la ceins reine nommée Désir.
Ainsi,lorsque tel est notre bon plaisir,
Nous nous aimons fort et à loisir,
Moi vizir,elle ,reine de Palmyre.

Quand ma lyre se fait froide raison,
Je corrige aux sages leurs plates oraisons.
je fustige ce monde fou,ses déraisons..
Moi,je reconnais en elle ma courbe saison !
Automnale mélancolie , lente effeuillaison...

Serein,je remplis mes yeux,mon cœur,
De ma lyre,compagne intime floraison.

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Drim 13 sept.2012