Au coeur des émotions.
* Cette poésie est un mélange d'émotions diverses et douloureuses.
Nous, tu, je, il, elle,
Jeux de maux
Mauvais présage
Poussières de tout
Poussières de rien
Ambiguïté, sans partage
Même le sage
Le sait bien
Distribution de nuages
Pervers entretiens
Tout mettre à nu
Oui, Ã nu
L’illusion, l’inconnu,
Suspendre l’éclat du bleu
Au noir qui s’évertue
S’entretue en visions d’orage
La perverse est suprême
La cible assassinée
L’infini en noir ose
Propose, surdose
J’ai ma dose
Plus de « flipe » en pensées
Esprit libre
Et revivre
Ne sachant que donner
Sur des mots qui se figent
Je crache liberté
Que fais tu à ma porte
Ô toi l’insolente
L’indolente tiédeur
Comme serpent qui rampe
Je vois le froid
L’âme de ton cœur
Qui cogne un, deux, trois,
Y’a pas d’erreur
T’es l’erreur
Ma colère et ma peur
Pour vivre faut exister
Allumer les lumières
Et vomir tes secrets
Au centre de la terre
Si le bleu est commun
Le noir est solitaire
Il erre tel un diable
En des cœurs cimetières
Lorsque la flamme
Brûle, c’est pas toujours l’enfer
Elle a des bleus à l’âme
Peints couleurs univers
Que faire ?
Explosion nucléaire
Condamner l’émotion
J’me terre, j’m’enterre
Y’a des Noms conclusions
Y’a des bouches à taire
Des écrits sans passion
Déraison, c’est clair
Mais ultimes sensations
Faire toujours attention
Le Net, pas Net
J’Vois dans une vision
Commentaires d’interprète
Parfois drôles de chansons
Misère, c’est clair
Plus de musique
Changer de son
Prendre l’air
J’ai le cœur noir charbon
Pluie en vers
Et des larmes en prison
Souffler mon cœur poussière
Etouffer tous mes maux
Qui fonts en tour de terre
La ronde des sanglots
Au bizarre,
Pourquoi pas l’amer
Dénoncer les hasards
Y mettre des frontières
Encadrer, encercler,
Mettre beauté en terre
Une croix y poser
En froidure de pierre
Chercher toujours raisons
D’inutiles prières
Dont l’écho donne ton
D’un mystère qui espère
Il y a des orages
Dont l’éclair est pardon
Pourtant, sur mon visage
Où la rivière est don
Je crie comme le sage
En cœurs méditation
Vivre, dans l’amour de tout
C’est choisir de mourir sans rien.
Qu’importe !!
Au ciel, je ferais pénitence
Puisque je suis à nue
Ecorchée par l’enfance
Et pourtant !
C’est encore moi qu’on tue.
Arwen.
24/09/2012