De ce temps passé ou la femme modèle
Offrait ses rondeurs à la palette de couleurs.
Formes généreuses d’une belle sur d’elle
Les toiles foisonnaient en délicieuses chaleurs.
De cuisses rondes et de chairs d’abondance
Générosité de poitrines pleuvaient sur la toile.
Epoque bénite ou la femme en redondance
S’abandonnait en des tableaux sous les étoiles.
Le poète en faisait ces verbes chatoyants
D’une profusion d’arrondis de dames nues.
Bonheur des yeux oubliant ce larmoyant
Spectacle des os mis en valeurs inconnues
Voyez ces peintures, voyez ces visages
Ne sont ils pas plaisir d’une beauté éternelle.
Alors par pitié mesdames soyez sages
Ne céder pas à la tentation de ces sempiternels.
Canons de beauté où vous devenez squelettes
Abandonnant vos charmes que l’on dit opulents.
Dans un phantasme d’une mode déjà obsolète
Aux visages gravures de ce spectacle indécent.
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