Il y a eu l’enfance protégée, presque trop
De ces vases fermés que l’on appelle clos
Il connut la famille, les Noël, les vacances
Et malgré tout cela un sentiment d’absence
Il y a eu l’école, les préaux, les récrés
Les rondes qui tournaient mais oĂą sa main glissait
Il lui restait du temps pour rĂŞver Ă son aise
Dans l’angle de la cour du lycée du collège
Il meubla sa mémoire de lecture et de cours
Pas vraiment méritoire au fond comme parcours
Il devinait parfois ce qu’il fallait apprendre
Il aurait tant aimé qu’on puisse le surprendre
Il Ă©tait dans sa vie sans faire aucun effort
Indifférent en soi, insensible à son sort
Par bruyant et discret et un peu isolé
Vous me direz-peut-être où ça a dérapé ?
Où sa vie si prévue a-t-elle bifurqué ?
Quand est-ce que les rails se sont –ils dérobés ?
Quand l’avenir tracé lui parût bien futile ?
Pourquoi est-ce que sa vie lui parût inutile ?
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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)