Je me souviens....
Ce texte est intitulé : - "Je me souviens". Je tenais simplement à vous préciser qu'il est
un mélange d'émotions intenses et diverses mêlant hier, aujourd'hui et autre .....
Je tiens Ă vous remercier Ă l'avance d'avoir bien voulu passer me lire. Merci.
Tendrement Ă vous.
Arwen.
Je me souviens de tout, des larmes et des sourires
Et du froid raidissant de mes doigts sur ma lyre
Je me souviens du vent, sifflant Ă mon oreille
Ses murmures en tourments balayant l’essentiel
Je me souviens du noir, qui Ă©clairait ma porte
Qu’à genoux je poussais pour que lumière en sorte
De la poignée cassée, agonie de mes mains
Transition de parcours en voyages incertains
Je me souviens l’humide, foulard de mon âme
Ou mon sang se glaçait au génie de l'infâme
Je me souviens l’ailleurs, de ses idées bizarres
Montant à l’échafaud à la main un poignard
Je me souviens l’orage que je voyais venir
Le déluge en pages s’écrivant dans le pire
Je me souviens du monde, enfantant le naufrage
D’une mer dissipée sans espoir d’abordage
Je me souviens du gouffre, et mes peurs en son ventre
Qui calculait les jours pour que mort soit lente
Je me souviens aussi, du passeur de murailles
Qui lançait des cailloux à mon champ de batailles.
Je me souviens d’hier, où tombaient en ruelles
Distribution d’étoiles couleur cuivre en ciel.
Je me souviens du blême, dans l’ordre assassiné
Qui faisait son carême mais « bouffait » mes pensées.
Je me souviens de l’ombre, en traîne disposée
Survivre à la tombe qu’elle aimait tant choyer.
Je me souviens du déni, offrant à l’ingénue
Des liqueurs de vie que le blanc a tout bue.
Je me souviens aussi, ce qu’endure la souffrance
SOS inconnu appréciable en silences.
Je me souviens du pur, pendu Ă la potence
Son reflet sur le mur criant à l’allégeance.
Je me souviens le réel, s’enivrant de vertiges
Langage sans appel d’une rose sur tige.
Je me souviens la nuit, défaisant l’avenir
Enchaînée au devoir que le doute veut fuir.
Je me souviens de vers, bavant d’écumes d’or
Retenir des hivers pour qu’il neige encore.
Je me souviens l’azur, trempée encre de chine
Cracher au blanc du lys, le diable et son « usine ».
Je me souviens des jours, démunie et sans arme
Ma plume agonisant dans l’encre de mes larmes.
Je me souviens surtout, la froide indifférence
S'inscrivant dans ma chair en dernière sentence.
Et puis, je me souviens de la mélancolie
Me déclinant sans cesse ses douleurs poétiques
Accrochant au meilleur, son esprit tyrannie
Auréole d'honneur en cachots maléfiques.
Je me souviens, oui, je me souviens …..
C'Ă©tait hier, aujourd'hui, demain ....demain .....?
Arwen
4/11/2012