La Pendule.
* Quelques codes secrets dans ce poème.
Mais poésie a des mystères qu'elle aime bien garder.
Bien que son ombre contourne
Chaque heure à son détail
Elle tinte dans sa tour
De Tic Tac en cavales.
Instants vivants choisis,
Elle retarde et se traîne
Sur les heures alanguies
De paresses extrĂŞmes.
Elle cueille mon sommeil
Dans la marche impatiente
D’une lampe qui vieille
En douceurs d’attentes
J’obéis à l’écho
Aux sentiers de son âme
Maître-Temps ne dit mot
Amoureux de la Dame.
Il Ă´te son chapeau
Aux secondes murmures
De la belle aux sanglots
Que minutes rassurent.
Je m’accroche avec elle
Aux aiguilles musiques
Et pousse vers le ciel
Ses bâillements suppliques.
Dong ! Dong ! Enfin
Carillonnent matines
Que la nuit sanctifie
Au jour qui se dessine.
Je me laisse glisser
Sur l’ardente faveur
Comme un sonneur pressé
Quand le soir fixe l’heure.
Dong ! Dong !
Sa gorge tinte rauque
Déployant dans l’espace
Les frissons qu’elle exhorte
Ou le temps prend sa place.
Je n’accorde à la lune
Qu’un mouvement de grâce
En dispense de plume
Aveuglée par un astre.
Je choisis de courir
Sur les heures retenues
A mon cœur des soupirs
Que de soifs il a bu.
Et remplir l’univers
En cris sourds de plaintes
Des images à l’envers
Aquarelles repeintes.
BientĂ´t,
Je donnerais aux mots
Des couleurs arc en ciel
Caressant sur nos peaux
Ses effets de soleil.
Le temps n’aura plus court
La pendule s’endort
Et bâillonne le jour
Pour que nuits durent encore.
Arwen
17/11/2012
* "Un seul astre" dans mes pensées, zutalor, en réponse à ton commentaire. Merci.
* Chère Allana, Non ! Ce n'est pas une mise au point, ou peut-être seulement avec le temps
qui retient patiemment de précieux moments. Je t'embrasse.