La Muse.
Une Muse « sonnet »
La porte du Poète
En CV inspiré
Musardait la Coquette.
Taquine en déité
Jouant luth et lyre
L’Apollon inspiré
Y flâna son délire.
Il apprit Ă la Belle
Toute en féminité
Que poèmes sans elle
C’était mort assurée.
Troubadours en pensées
Plume en encre repue
A sa source il puisait
Toute l’eau retenue.
La rivière n'était sage
Que si muse voulait
Et l’artiste en présage
DĂ©noua son corset.
Cogitant à l’hommage
De paroles Ă offrir
Il lia Ă ses phrases
Des rimes de plaisirs.
La magie opérait
Par des liens en « tous sens »
Que sa plume Ă©panchait
En grand-maître confiance.
Poésie s’écrivait
Dans l’ardeur naissante
D’une Muse aux secrets
Sur douceurs d’amante.
On ne savait rien d’elle
Ou si peu après tout
Mais les mots c’était elle
Au carnet rendez-vous.
Poète,
Muse,
Poésie,
Joli Trio,
Trois vers en partage
Bien des livres en mots
Lui rendirent hommage.
Mais la Muse est la seule
Quand se tournent les pages
A avoir eu l’honneur
D’inspirer le détour
Ecrire cent d’âge
Sur des pages d’amour
Et çà , c’est une histoire
Qui durera toujours.
Arwen
22/11/2012