J'avais une maison ouverte
aux vents salés du large,
fleurie de liserons et campanules
qui grimpaient le long des murs,
là-bas, sur le chemin de la plage.
Je ne me souviens plus de son premier baiser
mais il fut tendre et doux.
Je sais de ses yeux qui me trouvaient si belle,
de ses mots qui me disaient: “je t'aime”,
comme jamais depuis... jamais.
Maintenant mes rêves s'égrènent
et j'erre de joies en peines,
les secondes sont des heures,
parfois je ris , parfois je pleure.
Mon coeur se gonfle ou s'étrécit.
Ce jour, sans nom, sans date,
fenêtres fermées à la bise,
je ne sais où je me trouve.
J'avais une maison ouverte
aux vents salés du large...
Galia
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.