Toujours le même train
s'arrête au même quai.
Et l'on voit apparaître
à travers les fenêtres
les visages figés,
les bouches sans sourire
de ceux qui ne sont plus.

Et il y a toujours
ces rails qui se croisent,
les feux rouges qui t'arretent,
ce billet sans retour.
Tu attends que le temps
te rende en souvenirs
le vertige de la nuit.

Et tu restes plantée là,
Pénélope éternelle,
en serrant dans tes mains
les blancs lys de l'enfance,
escales de souvenirs,
regard figé et vide,
distances immatérielles.

Paysage de la vie
errance, désespérance,
escales et détours.
Tu attends du passé
qu'il te rende un instant,
en cercles concentriques,
les clés du Mandala.

Galia

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

Tu attends du passé
qu'il te rende un instant...



...en cercles concentriques,
les clés du Mandala.



J'ai aimé lire et illustrer ton beau mandala poétique, chère Galia .



AMITIES,

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Doïna


http://horslesmurs.ning.com/profile/DOiNAMARIATUDOR

Eternellement amoureuse du Temps et de l'Espace qui m'hébergent grâcieusemant dans l'Univers

Un texte superbe et si triste
D'une destinée qui trouve le dos au courant de la vie
Qui erre sur les contours extérieurs du mandala
Là où ne se trouve aucune clef

Gros coup de cœur

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triste mais très beau

A trop rêver d'avoir été, on finit par tomber!
Merci pour cette lecture qui ne laisse pas indifférant!
Belle soirée

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Merci à vous pour vos commentaires et en particulier à Tournesol pour sa magnifique illustration.

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

C'est joli !
Merci
Ortiaz