Toujours le même train
s'arrête au même quai.
Et l'on voit apparaître
à travers les fenêtres
les visages figés,
les bouches sans sourire
de ceux qui ne sont plus.

Et il y a toujours
ces rails qui se croisent,
les feux rouges qui t'arretent,
ce billet sans retour.
Tu attends que le temps
te rende en souvenirs
le vertige de la nuit.

Et tu restes plantée là,
Pénélope éternelle,
en serrant dans tes mains
les blancs lys de l'enfance,
escales de souvenirs,
regard figé et vide,
distances immatérielles.

Paysage de la vie
errance, désespérance,
escales et détours.
Tu attends du passé
qu'il te rende un instant,
en cercles concentriques,
les clés du Mandala.

Galia

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.