Vêtus de ce qu'ils peuvent, principalement
Ils arpentent les rues, usent leurs chaussures
Bien des regards les arrosent, joues tordues et vents
Considérant les nôtres au quart des épluchures

Qu'y à t'il? Cette vision vous dérange, beaux gens?
Bien des soleils se cachent sous leurs treillis
La barbe. Ok, ont ils l'eau, ont ils le courant?
Ils arpentent les lieux, s'asseyant sur les maçonneries

Un jour de colère, humaniste, les mots au vide
Ils expliquent, sortent leurs névroses
En automne, sentant le froid arriver, ils tiquent
Craignant le dernier grelot de leurs os

Ils sont là, pile où on les à laissés
Mais continuez, je vous en prie
Triez vos poubelles, celles qui vous sont ancrées
Celles au fond de vos puits

Tu penses à ceux qu'on évite
De regarder en face
De peur qu'un beau jour on ne prenne
Leur place
J'ai vu un clochard se laver chaque jour dans la seine
Au nom de sa dignité humaine
Pourtant nous n'etions pas en inde où
C'est chose courante
J'ai vu une clocharde
Écrire chaque jour
L'histoire de sa vie toujours à
La même place
Ils ont disparus tous deux
Broyés
Par la société égoïste
Qui bien au chaud
Prend ses deux douches
Quotidiennes.

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Amicalement Alanna

dur, dur ce poème, l(hiver est aussi dans nos coeurs, merci de cette lecture précieuse,

yann

Bonjour Bhebhe

Amitiés
Christophe

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Merci mes amis. Les applaudissements sont à transférer aux sdf. Les rues où chacun s'éteint devraient être rebaptisées à leur état civil.

Tu as raison, j'ai moi même un poème sur le gaz, c'est toujours bien de se rappeler de nos frères à la rue.


Aatha qui t'a ô combien entendu !

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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.

OK bhebhe,
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=111615&forum=2

Bonjour Bhebhe, un beau cri de colère.
Mon amitié.

Capricorne

une belle pensée à tous ceux qui vivent à la rue , et c'est pas eux qui sentent le plus mauvais, car certains malgré leur propreté apparente leur richesse ou autre sente mauvais autrement

malheureusement OUI certains le pensent ... ceux qui croient que rien ne peut les toucher ... ni la misère ... ni la maladie ... puisque le fric peut tout payer !!!

merci pour ce cri du coeur très JUSTE ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Bonjour,


Je vois que tu as mis des soleils en voilure ...

Tu as soufflé les vents aussi ....

Je n'ai pas eu besoin d'imager ton écrit, il suffit juste d'un regard sur la vie.

Merci pour ce poème dont j'ai apprécié l'écriture et la lecture.

Toute mon amitié.

Arwen

bonjour

les bons Messieurs....les bonnes Dames....
sont troublés de voir passer les gueux....

bonnes gens ne détournez pas les yeux..........

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Les pauvres, par le temps qu'il fait. Pourvu qu'ils trouvent refuge quelque part.

Tout individu a droit à un minimum de dignité, de considération.

l'indifférence

est la véritable puanteur de l'humanité.

logiquement,

l'action complète les mots.





Koura

un vent de colère souffle en se moment sur oasis ,
un vent qui m'a laissé il y a longtemps sur une ile déserte
et qui viens me narguer et m'implorer de lever les amarres

merci beaucoup et



le poème est très bien tourné

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la souffrance nous isole ; n'est-ce pas la pourtant le seul vrais partage en ce monde et n'est elle pas le terreau des plus belle roses P.Roussel

Merci à tous mes amis. Et tant qu'il est encore temps: bonne et heureuse année à tous!!!

bonsoir,

ces clochards, en province, ce sont des copains, qui ont ce besoin de donner et recevoir................ pas des coups...........simplement, quelques miettes de pain, de l'eau............... c'est notre sacerdoce........... moi et mon ami

amitiés

"Ils sont là, pile où on les à laissés"

Ce vers dit tout,je trouve...

J'ai "adoré" te lire

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" Il y a des volcans dont l'embouchure est à la mesure exacte de l'antique déchirure..." (Aimé Césaire)

Merci à toi. Mais ce vers... c'est la société.