Au rythme lent de sa dérive
Le mendiant, en son errance,
Mène sa vie vers l'autre rive,
Pas hésitants, en dissonance.
Masque grave, gris, insondable,
Désespéré en sa vieillesse,
Il suit sa route interminable,
Ombre dolente et sans adresse.
Sans un regard, sans crier grâce,
Son cheminement silencieux
Laisse sa trace dans l'espace,
Abandonné, maudit des cieux.
Galia
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.