Chant Cathédral.
VIDEO S’élève en haut chant mon esprit cathédral
A l’aube d’un couchant d’une note tenue
Souvenir d’un vent que l’on attendait plus
Muette partition sur cantiques cavales.
La nef grelottait en froidure de pierres
En errances d’aveux, j’avançai vers le chœur
Retenant dans ses pas l’obscur de la lumière
Enchainée à des ombres sur des spectres de peurs.
Les vitraux essuyaient chaque larme de pluie
Au cortège ballet d’une valse nuage
Et les Saints endormis sous l’ogive sans âge
Frissonnaient dans l’indigne au sonneur d’hallali.
Le Paradis suintait en effluves d’encens
D’un déluge ou l’air en crachait l’idéal
Auréoles en prières aux défiances du mal
Au profond de l’abîme se fixait le présent.
Des bougeoirs au teint pâle, étalaient leur fumée
Que l’autel taisait d’un silence qui frôle
Grimaçant sous la voûte en génie de clarté
Mortelles dans l’ennui ils haussaient les épaules.
Un banc de bois ciré, au vernis charitable
En proie à ce vertige se posa en demeure
Evidence en tristesses sur un ciel d’intérieur
Dont la vitre brisée se fendait au dédale.
Une araignée tapi sur la bouche d'un ange
Allongeait le sourire de cet oeil sans vie
Caressant de ses ailes en présentes louanges
Le baiser délicat de sa bouche béni.
Quand j'ai levé les yeux, en prières de larmes
Cherchant l'éternité que l'on m'avait prédit
Je vis dans la candeur et au fond de mon âme
En cieux, abandonné, s'élever mon esprit.
J'ai pleuré à ce vent en ardeur suffisante
Qui frappait le clocher, vomissant ses déluges
En mouvantes pensées et volontés qu'on jugent
J'ai soumis dans ce chant, l'harmonie existante.
Arwen
20/12/2012