Eh oui ce n'est pas pour aujourdh'ui
Le grand bond annoncé vers l'infini
On mange des galettes de boue à Haiti
Les financiers sont toujours à l'abri.
Les aubes sont toujours incertaines
Les quêtes d'amour sont si vaines
Sous le soleil de yaounde brûlent
Les rêves de cages d'or ridicules.
Les arbres attendent toujours emmitouflés
Le premier rayon de soleil doux et princier
Qui viendra d'un ciel nouveau souffler
L'hiver moribond dans son antre supplicié.
Les enfants auront toujours dans leurs yeux
La poudre saupoudrée de leur rêves joyeux
Dans leurs mains les cailloux multicolores
De leur vie trempée dans l'encre d'or.
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Amicalement Alanna