Ils dansent, dansent et puis tournoient,
Au coeur de délicieux mirages.
Ils volent, pillent d’un air sournois
Le navire avant son naufrage.

Ils courent, planent, sans avoir d’ailes,
Au-dessus des réalités ;
Dans leur course vers l’éternel
Tout n’est que théâtre inventé.

Ils vivent, brûlent, sans voir de feu,
S’embrasant d’un seul rayon
Lorsque, réfléchi par l’un d’eux
Ils brillent dans la même direction.

Ils saignent, pleurent, et sont mourants
Devant le poignard aiguisé
Des désillusions demeurant
Au-delà des sourires mimés.

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L'art est une porte ouverte sur le divin car il nous permet de devenir créateur à notre tour.