SONGES.
Songes.
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Ils glissent en barque, invisibles regards
Dorment d’un sommeil en voiles soulevés
Allégorie gravée d’une image mémoire
Aux fantasmes trompeurs chercheurs de vérité.
Saisissent en l’esprit ce que cœur révèle
Sur des ailes inspirées se fondant dans la nuit
Révélant leurs fureurs en sagesses infidèles
Les fils du sommeil ont l’errance d’un lit.
En visions engourdies, cherchent Ă divertir
Leurs âmes éveillées, rieuses espérances,
Pieds fringants tapant terre d’une course à saisir
Ils galopent au vent à leur corps qui s’élance.
Se tapissent dans l’ombre saisissant la lumière
Ils dévoilent en nuées leurs regards grandeurs d’âme
Attrapent l’illusion dans ses plus hautes sphères
Qu’ils inscrivent, impatients, sur des larmes de drames.
L’encre se déverse,
Il pleut si fort ce soir
Et les Songes s’observent
En effets de miroir.
La plume dégouline
Sous l'effet d'un hasard
Et présente à la rime
L'Ă©motion d'un buvard.
Ils sont lĂ , ils m'emportent et j'ai si peur du noir.
Arwen
31/12/2012