Je ne sais plus où je suis,
Je suis perdue.
Je ne veux pas avancer,
Je ne veux plus vivre,
Mais je ne veux pas mourir.
Je ne veux pas,
Tout simplement.

Je me déplace, je parle,
Mais je ne sais pas quelle énergie me guide.
Tu m’as vidée.
Et tout ces gens qui m’entourent,
Comme un millier d’abeilles
Butineraient une seule fleur,
La tige plierait,
Sous le poids des hyménoptères,
Moi, je me sens oppressée,
Ils ne sont pas méchants.
Mais je n’ai pas besoin de leurs conseils,
Pleures ou ne pleures pas,
Mange ou ne mange pas.
Que de mots gâchés.
De paroles en l’air,
Et qui n’apaise en rien,
Ma douleur, ma colère.

La vie est insipide.
Je n’ai plus goût à rien,
Tu as pompé mes émotions,
Je ne suis qu’un atome d’hydrogène,
Dépouillé du seul électron,
Qui gravitait autour de lui,
Et me considérait comme son centre du monde.
Je n’ai plus de matière propre,
Plus de raison d’être.
Et pourtant, je continue de tourner,
Comme une planète ayant perdu sa lune.
Mais dans toute cette infortune,
Peut être y a-t-il une chance,
Dont je ne saisis pas encore le sens,
Je flotte très loin,
J’ai l’impression que mon corps s’est enfuit,
Qu’il s’est détaché de mon esprit.

Mon corps réagit,
Il se débarrasse des surplus salins,
Qui rendent ma vue trouble,
Mais mon esprit n’est plus là.
J’avance, je marche mécaniquement.
Mais rien ne me semble naturel,
Tout a changé,
Rien n’a changé,
Tu n’es plus là.

je n'oserai aucun commentaire mais tu a su exprimer ce manque profond ,courage en cet instant

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la souffrance nous isole ; n'est-ce pas la pourtant le seul vrais partage en ce monde et n'est elle pas le terreau des plus belle roses P.Roussel

Quelle torture u es en train de vivre... donc tu es bien vivante. Rallume ta flamme, avance et persiste.
Tu seras à nouveau heureuse sous peu. Courage, tu as tout mon soutien.

Ralala,
Dommage, si tu avais intitulé ce poème conduction électrique il m'aurait autant plus interessé !!!
Après tout, tu nous parle bien d'énergie et d'électron :
Mais je ne sais pas quelle énergie me guide
A mon avis, c'est l'électricité qui parcours notre système nerveux, cette onde électromagnétique qui nous instancie à coup de décharges nerveuses.
Dépouillé du seul électron
Tenterais-je de préciser que la lacune électronique permet à l'atome de se recombiner, et par là de se transformer, s'associer ou s'agrandir. Ainsi, du manque peut partir l’étincelle.
C'est quand l'espoir n'est plus qu'il est le plus fort !

Enfin, trêve de boniments, je ne vois pas ce que font les hyménoptères dans toute cette histoire, mais enfin, s'ils passent par là, ils ne peuvent qu'être porteurs de bonnes nouvelles,... et de bourdonnements désagréables par là même...

Je note l'idée sous-jacente de ton poème : il faut se débarrasser des surplus salins ie de manière moins lyrique, la consommation de sel en excès est dangereuse pour la santé...

Bonsoir Claire


Mon corps réagit,
Il se débarrasse des surplus salins,
Qui rendent ma vue trouble,
Mais mon esprit n’est plus là.
J’avance, je marche mécaniquement.
Mais rien ne me semble naturel,
Tout a changé,
Rien n’a changé,
Tu n’es plus là.

Le vide, le manque, l'absence, s'efforcer d'avancer, toujours des poèmes douloureux.

Amicalement Franie

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