IL Y AURA UN TEMPS
Il y’a longtemps tu étais un enfant,
Et tu en as profité de ta vie d’adolescent.
Il y aura un temps pas comme d’antan,
Un temps oĂą tu seras grand,
Dans cette vie sans conscience,
Tu en as profité de sa science
A plusieurs reprises, tu as bravé des séances et as sus des conséquences.
La vie t’a joué des tours et te voilà devenu parent
Parent de souffrances,
Parent d’espérance.
Parent de référence,
Parent d’expériences.
Comme toute chose, il y’aura un temps où tu ne pourras plus courir,
Un temps oĂą on va te couvrir,
Un temps oĂą tu ne pourras plus te nourrir,
Un temps oĂą tu vas mourir.
C’est la vie ! C’est une loi,
On y vient on fait son temps on n’a pas le choix !
On la traverse comme un pont et on laisse sa signature sur un couloir,
On la dessine comme une lettre et on porte sa courroie.
Toi-mĂŞme tu en as vue,
Et tu es mature !
C’est encore cette nature,
Une qui est sans pagure.
Dans un temps oĂą tout passe comme du vent,
Tous traînent, ce que vous trouvez lent,
Qui balaie votre enchantement,
Et noie votre ravissement tout en vous avisant :
Qu’il y aura un temps où tu ne pourras plus courir,
Un temps oĂą on va te couvrir,
Un temps oĂą tu ne pourras plus te nourrir,
Un temps oĂą tu vas mourir.
Sur ta place, tu as gagné de l’espace.
A plusieurs estrades, tu as monté des stades.
Sur ces étapes les plus soucieux, tu es resté seul sérieux,
C’est aussi malheureux de fois, quand on sait qu’il existe des cieux,
Sur un terrain de miroir,
Tu glisses comme une goutte d’eau qui s’échappe d’une feuille fraîche.
Ta chute est lorgnée des cœurs pleins d’espoirs,
C’est ta destinée, il faut que tu te lâches
Car : il y’aura toujours un temps où tu ne pourras plus courir,
Un temps oĂą on va te couvrir,
Un temps oĂą tu ne pourras plus te nourrir,
Un temps oĂą tu vas mourir.
Toi, Parent de souffrances,
Parent d’espérance.
Parent de référence,
Parent d’expériences.
Tant que tu es plein de sourire,
Il faut en soupir
Embellir ta vie d’actes de bonnes volontés
Certes tu ne sais quand est-ce que ta montre va s’arrêter.
Marche comme un soldat et jettes-y un coup d’œil
MĂŞme plus une trace de leurs existences
Eux qui fussent des références,
Des images qui comme une ordonnance laisse des marques sans orgueils.
Sur ces tombeaux là , reposent des gerbes des fleurs qui n’ont plus fleuri
C’est comme ça, tout te vient et par la suite, te passe en furie.
C’est une pluie de désespoir ensevelie
De cette humble vie,
Que tu as mené sans savoir qu’il y’aura un temps où tu ne pourras plus courir,
Un temps oĂą on va te couvrir,
Un temps oĂą tu ne pourras plus te nourrir,
Un temps oĂą tu vas mourir.
Toi : parent des vies,
Parent des souffrances,
Parent de référence.
Romain TONANG
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" Le monde, la vie, la nature de quelque côté qu'ont les prends, sont peins aux couleurs de l'amour " Rominal