Il y avait l’ancien, voici le nouveau monde
Puisqu’il paraîtrait bien que le vieux est usé
Que sa trame a craqué, laissant une seconde
Entrevoir aux humains ce dont ils Ă©taient faits.
Leurs terreurs ont surgi, figées sur cette date
La mort sur les talons ils ont filé bien doux
Réunissant les leurs et leurs biens à la hâte
Traînant dans leur sillage, les sages et les fous.
Mais
Puisqu’il y avait l’ancien, voici le nouveau monde
Si rien ne s’est passé, ce n’était qu’un essai
Faut-il craindre la mort plus que cette seconde
OĂą tout un beau matin peut partir du bon pied.
Hardis, de l’horizon partageons la lumière
DĂ©laissant nos envies, ces faibles boucliers
Et debout sur l’envol de nos vies éphémères
Unissons nos efforts pour tous y arriver.
Car
S’il y avait l’ancien, voici le nouveau monde
Ce nouveau faux-départ je veux le transformer
Et faire de ma vie une source féconde
Ou rien un jour trop tard, ne soit Ă regretter
Et
S’il y avait l’ancien voici le nouveau monde
Pas besoin de la mort pour bien y accéder
Y a-t-il quelque part quelq’un qui me réponde
-« moi je veux avec toi, oh, bien y prendre pied ! »
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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)