à la base de la terre rouge
lové, tu es un autre moi
et quand ton corps bouge
tu déshabilles nos croix
toi le joyau du nombril
vois ta propre demeure
dissiper nos actes vils
au noyau de la chaleur
il circule, le sang rose
assoiffé de sève verte
dans la rue enfin éclose
et si souvent déserte
entends-tu le son
inaudible message
percer l'exception
des mots à l'ouvrage ?
regarde comme elle voit
la prunelle bleue
le monde à l'endroit
en plein milieu
le soleil indigo
sur la pierre violette
et ce blanc halo
sur ta silhouette
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