Urbi et orbi, on sent venir le trépas
On veut l’esquiver, on perd les pas
Notre vitalité finit par nous délaisser
S'épuisant ainsi, et se dérobe à jamais.
La joie nous badine un jour, sourire d’un roi
Notre soleil ne se lève plus du même endroit
Se propage dans notre âme et l’anéantit
Egarés entre la raison et la folie
Suspendus entre la vie et l’agonie
La carence de la foi nous brode les choses
Nous aggrave la vie, nous mène à la névrose.
Notre espoir est perdu, on a tout gâché,
L'émoi reste confus, on a tout lâché.
Notre épilogue, c’est la tombe
Par nos mains, on La creuse et on y tombe
Notre chance emprunte un long chemin
Sans début, sans frontière et sans fin
C’est la tragédie, le drame de notre temps
Qui frappe fort, sans pitié en passant.
Ceci est un cauchemar qui s’enduit
On rêvasse de jour comme de nuit
On geint cette existence qui nous ennuie.
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Lorsque la parole vient du coeur, elle pénètre les coeurs. Mais lorsqu'elle provient de la bouche, elle ne dépasse pas les oreilles.