LA VIOLETTE
Dès bourgeons frémissants et frais gosiers chantants,
Au creux d'une feuille, tu blottis toute sage ,
Violette suave, un ravissant visage,
Délicat messager proclamant le printemps.
Et dans la clairière, me regarde modeste,
Ta figure menue. Mais ton parfum grisant
Est un déni charmant d'une fraîcheur agreste,
Un capiteux soupir d'évocation céleste,
Et ta feinte pudeur séduit incontinent.
N.G.
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