Dans sa splendeur, naguère
Elle nous a toujours semblé légère
Avenante, gaie, belle et altière
Ouverte à l’infini comme ses océans et mers
C’est la vie, inlassables, on court derrière elle,
On court derrière ses mirages et ses chimères
On la suit, on la poursuit, en vain, elle nous fuit.
On s’y ancre à ses ports, on s’y attache
On s’y habitue qu’à la fin elle nous lâche.
Laconique, la nouvelle, la mauvaise nouvelle,
Est tombée comme un couperet,
Le destin a encore frappé ,
Dans la tempête folle,
Le Papillon a pris son dernier envol,
Au printemps, du haut des branches fleuries
Du jardin du crépuscule de sa vie
Roses et fleurs d'Oasis, pleurent l’ami
Ne me suivez pas, dirait le défunt poète,
Ne soyez pas tristes,
Et quand je vous manquerai
Lisez mes pages, lisez mes poèmes
Entre les lignes vous me trouverez.
Amidou
Sincères condoléances à ses petits, à ses proches et à tous ses amis Oasiens.
----------------
---------------------