Emportées par les cris, se meurent les quiétudes.
Les sangs d’encre, les heures égrenées autrefois
Ne sont plus qu’un écho au reflet de ma voix
Sans issue, dévolus à mes vicissitudes.

Emportées par l’écrit, les évidences priment
Au point de perdre pieds sur du verre poème
Ecorchant nonchalance, mon visage blême
Envisage soudain les rivages, les cimes.

Et bravant l’interdit, le pas se fait prudent,
La route est sinueuse et les charbons ardents,
Pour qui perdrait le nord aux abords de la Seine,
Sous le pont Mirabeau, je devine, je traîne…

Ma divine, vos cils me saluent de si près
Que je sens sous mes doigts y poindre suspension
En filigrane opère le fruit des passions
La fraîcheur d’une esquisse issue d’un premier jet.

Pardonnez ces chemins, empruntés à Sibylle
Pour vous dire ces mots, oui, ces mots que l’on sème
Parfois aux quatre vents, au hasard d’un tandem
Que l’on n’espérait plus sans en perdre le fil.

Une belle vibration, une interpellation comme pour soi-même mais pleine d'une sensualité à peine dévoilée
Un partage rare!

Des cris que j'ai aimé lire...Des jeux de mots magiques...J'aime beaucoup...

jeu de mots et cris ... bravo ... j'ai adoré ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

J'ai beaucoup aimé cet homme qui cherche la perfection et l'amour ?

J'ai aimé suivre ces chemins mystérieux sur le fil de l'amour ,

Un très bel écrit pour ces cris...

Mes amitiés, Halcyon

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mes amitiés, Halcyon