Plume de satin Inscrit le: 27/3/2013 De: |
Les cris Emportées par les cris, se meurent les quiétudes. Les sangs d’encre, les heures égrenées autrefois Ne sont plus qu’un écho au reflet de ma voix Sans issue, dévolus à mes vicissitudes.
Emportées par l’écrit, les évidences priment Au point de perdre pieds sur du verre poème Ecorchant nonchalance, mon visage blême Envisage soudain les rivages, les cimes.
Et bravant l’interdit, le pas se fait prudent, La route est sinueuse et les charbons ardents, Pour qui perdrait le nord aux abords de la Seine, Sous le pont Mirabeau, je devine, je traîne…
Ma divine, vos cils me saluent de si près Que je sens sous mes doigts y poindre suspension En filigrane opère le fruit des passions La fraîcheur d’une esquisse issue d’un premier jet.
Pardonnez ces chemins, empruntés à Sibylle Pour vous dire ces mots, oui, ces mots que l’on sème Parfois aux quatre vents, au hasard d’un tandem Que l’on n’espérait plus sans en perdre le fil.
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