Une étoile fleurit la robe de la nuit
Et la lune, en croissant, éclaire l'étoile.
La nuit a capturé les doux rayons de lune
Alors l'étoile chante au clair de la lune,
Puis la nuit dévoile la robe de l'étoile
En milliers de paillettes de lune et de nuit
A vif, le vent écrit en relief sur le sable
La vague, se brisant, efface les cris du vent…
Sur le sable ne restent que des traces, vagues.
Vent de plume et vent d'écume gonflent la vague,
Grains de sable en dune d'or apaisent le vent;
Les vagues déposent des plumes sur le sable.
Un oiseau, à tire d'aile, déchire le ciel
Couleur d'eau et de vent sifflant dans les roseaux.
D'en haut, le ciel se reflète en larmes dans l'eau;
Clair miroir d'argent où se noient les arcs-en-ciel.
Le chant de l'eau en courant appelle l'oiseau
L'oiseau en volant revient au ras de l'eau.
Le vent caresse le sable couleur de lune.
La vague glisse et fait naître une étoile d'eau.
Le ciel des dunes enfouit l'oiseau du vent.
J'ouvre les yeux : rien en vue; tout a disparu.
Au lointain, une île née de l'eau et du vent ….
Août 2005
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