Au creux de mes bras inhabiles
Tu m'étais parue si fragile,
Que je suis resté immobile,
N'osant flatter ton corps docile.
Et notre amour fut infertile,
Et ton coeur s'enfuit, volatil.
Sur mes lèvres au creux de ton cou,
Mon coeur accordé sur ton pouls,
Se posa un bouquet si doux
Qu'elles ne voulurent autre goût.
Mais mon coeur sans dessus dessous
Depuis, dans le tien s'est dissous.
De l'abysse au creux de mon âme
Un écho d'amour te réclame,
Il chante encor l'épithalame
De ce jour où tu fus ma femme.
L'amour- vrai est bien monogame,
Je lui dédie, depuis, ma flamme.
Christophe L.R 2013
----------------