HELENE ET PÂRIS



Sur les remparts de Troie, vont Hélène et Pâris.
Dans la chaleur moite où les effluves d'iris,
Subliment les rumeurs de la ville assiégée,
Ils volent la douceur de baisers échangés.

La reine se pressant au corps de son amant,
Sent sous sa cuirasse le cœur hardi battant,
Trouve dans son regard la clameur des batailles
Dont elle reste l'enjeu, qui tordent ses entrailles.

Elle le contemple pudique et conquérant...
Alors, en se lovant au plus près de son flanc,
Elle perçoit de lui la noble aura céleste.

Et se déployèrent pour de barbares noces
Les nappes du désir, et leurs vagues féroces
Déferlant l'offrirent toute à ses tendres gestes.


N.G.

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