J'entends au loin des cris d'enfants,
des hurlements de détresse
de ce pays qui se déseche,
l'Afrique, majestueux continent...
Des barils de fuel minés,
laissant sur le sol, des amputés
des mains arrachées,
faisant place à des visages ensanglantés...
La maladie continue de faire rage,
dévastant tout sur son passage
des vaccins bloqués à la frontière,
pour le bien-être de ces riches bénéficiaires...
Des hommes, femmes et enfants
meurent chaque jour innocemments,
messieurs de la haute société
qu'attendez-vous pour changer la donne de ce vaste échiquier...
Un géant échiquier d'un peuple affamé
où la loi des friqués joue l'innocence,
un peuple rempli d'amour avec comme seule raison comune : révolté
d'une incompréhension sans effervescence...
De ma place je ne peux rien faire,
sauf dénoncer toute cette injustice
je n'en peux plus d'entendre ces cris de supplices,
allez-vous même les faire taire...
Moi ! je n'en ai pas le courage,
qui osera cet outrage ?
je supplie que l'on m'entende, que l'on m'écoute
en attendant je continuerai de me battre coûte que coûte...
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Carpe Diem