PREMIER AMOUR, TU M'AS DÉTRUIT!!!
Novice et le cœur encore page blanche
Je rougis à la vue des poitrines et hanches
Quand le vent découvre un peu une jambe
Je tremble et une chaude larme me tombe
Seul j'admire dans la femme le mystère
Et toutes les pourvues de seins sont ma mère.
Sur le banc de l'école, monsieur hasard
Nous a distribué d'égales et mêmes parts
Toi à gauche assise et moi, à droite
Moi de loin plus grand, toi plus adroite
Quand ton pied touche le bout du mien
Le monde prend feu, la leçon ne vaut rien.
Je me suis un peu retiré par pur respect
Accusant mon pied de s'être mal posé
Le lendemain tu arrives portant le décolleté
Tes seins ont vrai, ma pudeur, fort embêté
Ton pied, guerrier, a grimpé encore plus haut
Seul peut se tromper le plus médiocre des sots.
J'ai très bien lutté contre le despote désir
Tu as cherché loin de moi l'incurable plaisir
Quand j'ai découvert ton intelligent stratagème
Et su ce que tu attends, tu veux et aimes
J'ai supporté enfin, blessé, de te voir nue
Et avant tout, j'ai pleuré,fort déçu.
Il m'a fallu quatre ans de profonds soins
je rêve alors soupirs, tu veux alors besoins.