Ne plus t'attendre, quel mensonge!!!
Je te chasse du réel, tu choisis le rêve
Éblouissante comme un avril bien baigné
Le sommeil se prolonge, je ne me lève
Et se cicatrise la plaie qui a fort saigné
Portes et fenêtres ne sont que pures formes
Elles n'attendent de mains pour s'écarter
Un vent très faible et léger les déforme
Et te voici dans mon être bien réconforté
Tu voyages dans le carrefour du cœur épuisé
Douceur qui cherche à calmer les douleurs
De ta tendresse, une nouvelle force est puisée
Le noir d'hier se dissimule et change de couleur
Ne plus t'attendre, jamais, j'ai menti
T'attendre une vie, qu'importe! je peux
Je sais que quelque part, un logis nous est bâti
Si le réel se refuse, le rêve est de loin mieux