Quand la douce brise marine se souvient
Qu'elle a des patients en vue de ses soins
Et change au plus vite et à souhait de sens
Un doux parfum envoûtant nous encense
Quand la canicule, vaincue, vite se retire
Cédant devant la fraîcheur qui s'étire
Le soleil redevient l'ami de notre jour
Se content les beaux récits, se chante l'amour
Le thé circule et adoucit bien les langues
Déguerpissent de nos discours les harangues
La menthe parfume le mot et la boisson
Les esprits se calment, adoucissent les façons
Je t'aperçois comme cette après-midi de brise
Venant vers moi chasser l'effet de crise
Ruisseau de tendresses resplendissant de vie
L’œil qui voit ne peut qu’être de toi ravi
C'est alors que surgit ton amie, la plume
Heureuse de te servir avec de douces rimes
Tes charmes sont vrais, ne sont hyperboles
Et les oiseaux ont des pieds; toi, tu voles!