Qu'il serait bon de vivre sans guerre,
Plus d'intérêt ni confits sur la Terre,
Plus de fleurs ici et dans nos cœurs,
Moins de perfections et plus erreurs.

Un univers où personne ne serait grand,
Ni beau, ni laid, mais soi avant et devant,
Personne ne se regarderait aux regards,
Mince ou gros, plus personne à l'écart.

Il serait meilleur monde sans égoïsme,
Pas riche ni pauvres, mais plus civisme,
Différence ne serait que pour vie sa parure,
Préférence serait d'abattre les grands mûrs.

Le bitume redessiné par le vert des prés,
Les murets repeints des messages de paix,
Les enseignes colorées en joie de recettes,
Et le pouvoir des mots rendu aux poètes.

...

Oui le monde serait beau sans apparences,
Car fausses, elles nous dirigent avec aisance,
Il serait mieux que l'on s'illumine d'âme,
Plutôt que se ternir le corps de flammes...

Parfois la vie ressemble aux cauchemars,
On ne décide pas des rêves qu'on amarre,
Ils sont vus depuis hier pour un bel avenir,
Une ère que l'on souhaiterait en devenir...

Notre monde meilleur...

LeCrieur...

Bonsoir Le Crieur

le meilleur des mondes, nous en rêvons tous, si tout était beauté et harmonie, la terre serait belle d'amour et de paix...

J'aime la profondeur du texte et les images peintes.

Amicalement Franie

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Le meilleur des mondes en un monde meilleur, tu fais bien de le conclure!
Ainsi tu effaces le meilleur des mondes d'A. Huxley...

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

S'il suffisait qu'on s'aime ...

On peut toujours en rêver !

Notre monde serait meilleur avec des décisions meilleurs...

Je vous remercie pour vos commentaires...

Mes amitiés...LeCrieur...

J'avoue avoir pensé aussi au "Meilleur des mondes" - la faute à une lecture hâtive -, à ce monde affreusement hiérarchisé, où tout le monde est content de ce qu'il est, un monde qui ne se mélange pas, mais ces deux vers invalident cette vision :

"Plus de fleurs ici et dans nos cœurs,
Moins de perfections et plus erreurs."

Et puis si beau :

"Le bitume redessiné par le vert des prés,
Les murets repeints des messages de paix,
Les enseignes colorées en joie de recettes,
Et le pouvoir des mots rendu aux poètes."

Etrangement, j'y verrais comme une sorte d'éloge du bouddhisme, dans l'éthique de vie comme dans la conception du monde, à laquelle je ne suis pas indifférent, s'il n'y avait ce regret affirmé des rêves qui ne s'incarnent pas, comme on le voudrait, dans la réalité.

Un très beau texte

Merci





Mes amitiés,

Castelajak.