Soleil levant à l'Est, courants et ondes pures
Dans lesquels on déleste l'humaine salissure.
Forêts criant leur peine, à demi dénudées,
D'être encore à la chaine, savamment débitées.
Azur opalescent, arborant tristes mines,
Cent gaz évanescents y déversent Vermine.
Et le Trou se décline, toujours à l'Infini.
Les cheminées d'usines bercent un vilain Déni.
Goudrons tous sirupeux, asphaltes et bétons jaunes,
Offrent à l'oeil douloureux des horizons sans faune,
Et la flore naïve, gorgée de pesticides,
s'étiole, à la dérive, vers une fin languide.
Tout suffocant et blême, quand sonnera l'heure,
L'infamant Anathème, criera que l'on se meurt
Mais il sera trop tard, les glaces auront fondu,
Nos enfants, ces Batârds, n'auront rien entendu !
Soleil levant à l'Ouest et pôles s'inclinant,
Signeront de la Peste, l'immonde Déferlant.
C'est alors qu'Ã tous vents s'abattront sur la Terre
Météores cinglants. Adieux nos Fils et Pères !!!
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Valérie Urso