"à la Gloire des femmes et à la vie"
En fécondant la vie et ses générations,
l’amour va engendrer la réincarnation
Dans un carrosse blanc pour jeune jouvencelle,
on a couché la femme sur un lit de dentelle,
Les yeux remplis de foi et de rides inquiètes,
la maman pousse un cri d’une voix peu discrète.
Une larme a glissé sur sa joue trop tendue
pour embrasser des lèvres par la douleur mordues
Ses mains lancent leurs doigts autour de sa promesse
qui palpite et s’agite, et titube d’ivresse.
la course a commencé entre l’envie et la vie
avec ses libertés et ses vents de folies
La voila préparée, inspirée, respirée,
elle mouille ses paumes, dents serrées, dilatée,
Elle pousse sa joie dans une peine immense
fait entendre sa voix et puis elle recommence
Après ce dur labeur, il montre son visage
la joie tue la douleur et l’enfant déménage.
puis la mère, tendrement, soupire et se relâche
tandis qu’on la délivre du lien qui les attache
Une claque jetée sur les petites fesses
réveille son enfant d’une longue paresse.
et sa bouche, fragile, sur le sein de sa mère,
dans un premier baiser, enlace ses paupières.
----------------
le sourire d'une larme est ta mère .