Toi qui, du plus confus des balbutiements, accède à la présence  
Et qui va te mêler à tous les autres qui ne sont à côté que pauvres ombres
Prends garde si tu ne peux les accueillir toutes et ce qu’elles sont
Car elles se cognent, malingres et gênées, à tous les accidents du monde
Et guettent, pleines d’envie, le moment où elles iront se repaître de ta détresse joyeuse, quand ta présence décroît
Malheur à toi
Toi qui aspire à respirer sans gêne 

Tout proches, nous tremblons et vacillons les uns dans les autres, et quand nos présences se neutralisent, chacun de nous se recroqueville dans le manteau hirsute d’un prince idiot
Nous le gibier nous la meute
Dans la forêt aux mille voix qui murmure l'incendie
Malheur à nous
Nous qui aspirons à respirer sans gêne 

Qu’ils viennent donc les Bienheureux et écartent de leurs mains superbes toujours plus loin dans le lointain séparation et mort !
Eux qui sont sources et rochers
Arbres et bêtes, hommes et machines
Eux qui sont mondes !

Profonde sagesse et fortes émotions suintent de ce texte sublime!
Nous le gibier nous la meute
Dans la forêt aux mille voix qui murmure l'incendie
Malheur à nous
Nous qui aspirons à respirer sans gêne

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!